SOPAM

Oxidative stress and metabolic diseases lab
Médecine régénératrice
Outils pour la médecine réparatrice et régénératrice
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Activités générales de la structure

 

Le laboratoire Stress oxydant et pathologies métaboliques (SOPAM) UMR Inserm 1063 Université d’Angers est un laboratoire de l’Institut de biologie santé d’Angers faisant partie de la SFR Interactions Cellulaires et Applications Thérapeutiques. Il compte actuellement 28 personnes dont 17 statutaires.

 

Les projets développés dans l’U1063 abordent l’ensemble des échelles du vivant (du moléculaire à l’animal entier) dans des approches pluridisciplinaires (pharmacologie, physiologie, biologie intégrative, cellulaire et moléculaire, biochimie….).

 

Le projet scientifique porte sur des thématiques translationnelles du stress oxydant dans les pathologies métaboliques avec un intérêt particulier sur les vésicules extracellulaires.

 

 

Les thèmes de recherche du laboratoire SOPAM

 

Vésicules extracellulaires (VE) et dysfonctions métaboliques : interrelation entre le syndrome métabolique (SM) et le syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS)

 

Le SM et le SAOS sont deux syndromes majeurs avec une forte prévalence dans les pays occidentaux. Les complications associées à ces deux syndromes conduisent au développement des maladies cardiovasculaires. Deux types de VE, les microparticules (MP) et les exosomes seront examinés.

 

L’objectif principal sera d’identifier des sous-populations de VE qui permettront de comprendre et prédire le développement du SM et établir son interrelation avec l’SAOS. De plus, les signatures spécifiques des VE d’un patient atteint de SM et de SAOS seront analysées afin de vérifier leur valeur pronostique. En fin, les conséquences communes du SM et du SAOS, comme l’augmentation de la morbidité cardiovasculaire, y compris les maladies vasculaires périphériques et la coronaropathie, seront mises en évidence.

 

Stratégies thérapeutiques contre les dysfonctions métaboliques : vésicules extracellulaires (VE) et approches nutritionnelles.

 

Des nouvelles VE seront conçues pour sur-exprimer différents acteurs thérapeutiques (protéines, ARNm ou miARN) à partir des cellules productrices pertinentes. Un objectif sera d’évaluer le potentiel thérapeutique de ces VE dans des modèles précliniques.

 

De plus, l’impact des nutriments issus des carottes, des pommes et des polyphénols de vin rouge sur les maladies métaboliques sera examiné. Ceci sera abordé de manière intégrative en tenant en compte l’impact de la variabilité génétique, des conditions de culture et des conservations des végétaux sur les différentes cellules d’intérêt (vasculaires, adipocytes et hépatocytes) et dans des modèles expérimentaux de résistance à l’insuline et d’obésité. Le but sera de guider la production vers une composition optimisée des nutriments bénéfiques afin lutter contre les maladies associées à des dysfonctions métaboliques à l’aide des paniers nutraceutiques.